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Numéros de pièce : l’insignifiance significative

Les numéros de pièce significatifs semblent avoir la vie dure dans la PME manufacturière québécoise. Même dans des entreprises fraîchement établies on retrouve encore souvent ce genre de système, et ce, malgré la quasi-unanimité des voix expertes qui découragent le procédé.

À mon tour d’en rajouter. Selon mon expérience, les numéros de pièces significatifs, ça ne marche pas longtemps, ça ne sert pas à grand-chose et ça finit par coûter cher.

Cela dit, l’un des arguments les plus convaincants en faveur d’un système intelligent est sa capacité d’effectuer des recherches basées sur les catégories définies par le numéro. Effectivement. Le processus d’assignation d’un numéro significatif oblige une rigueur qui facilite beaucoup les recherches de composantes (quand le système fonctionne parfaitement, ce qui est rarement le cas).

Mais, pourquoi utiliser le numéro de pièce pour ça?

On peut tout aussi bien utiliser le même type de processus et imposer la même rigueur pour définir par exemple, le champ description de la pièce, ou tout autre champ spécifiquement créé à cette fin. Ça répond aux mêmes besoins (si le système permet d’effectuer des recherches intelligentes sur le champ choisi) et c’est beaucoup moins contraignant (lorsqu’un changement à la codification devient nécessaire, il est généralement infiniment plus difficile de modifier le numéro de pièce que tout autre champ).

En tout cas.

Il y a plusieurs années, j’avais développé une macro Excel Visual Basic permettant de construire des descriptions de pièces normalisées basées sur des tables de codifications. Pensant qu’elle pouvait être utile à quelqu’un, je l’ai remise au goût du jour et elle peut être téléchargée ici. Son utilisation est relativement simple et des notes expliquent son mode d’opération. N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous l’utilisez.

En passant, cette macro peut également être utilisée pour générer des numéros de pièce…significatifs.

Pierre Marsan